Le livre blanc a été rendu public par le président de la République le lundi 29 avril 2013. Ce document fixe les orientations stratégiques des quinze prochaines années et servira de socle à la future loi de programmation militaire (2014-2019).

Quels rapports entretiennent aujourd’hui faits nucléaires et conflits ?

Déclaration de Peter Maurer, Président du CICR, Conférence internationale sur les conséquences humanitaires des armes nucléaires Oslo, 4-5 mars 2013.

Le CICR attire l’attention sur le fait que, en l’état actuel des choses, il n’existe aucun moyen efficace d’apporter une assistance humanitaire aux victimes d’une explosion nucléaire. Ce message sans appel a été adressé aux délégués participant à une conférence internationale organisée par le gouvernement norvégien à Oslo les 4 et 5 mars sur les conséquences humanitaires des armes nucléaires.

Les armes chimiques et les armes biologiques ont fait l’objet de conventions pour en interdire l’usage, bien que ces traités n’engagent que ceux qui les ratifient (Convention d’Interdiction des Armes Biologiques, 1972, et la Convention
d’Interdiction des Armes Chimiques, 1993). Les armes atomiques semblent donc moins risquées, puisque aucune convention n’est à l’ordre du jour. Pourtant, les conséquences sanitaires sont fort connues, et les risques au moins aussi importants
si ce n’est plus. Alors pourquoi un tel traitement de faveur ? Quelles sont donc les raisons qui justifient la possession de telles armes
 ? Pourquoi les gouvernements les considèrent-ils indispensables ?
On peut globalement classer les missions confiées aux armes nucléaires en trois catégories
 : la sécurité, argument primordial
 ; l’indépendance
l’influence et la domination régionale.
Chaque mission fera l’objet d’un éclairage local ou régional.